lundi 23 juillet 2018

J’ai lu : Le Club des punks contre l'apocalypse zombie de Karim Berrouka

Pour la première fois dans ce blog je ne vais pas parler d’un livre écrit par moi. Je ne souhaite pas me positionner en tant que critique. Se permettre de critiquer le travail des autres suppose qu’on soit certain d’être soi-même capable de faire mieux. Je vais donc juste donner des impressions de lecteur.
Si j’ai choisi ce livre c’est surtout parce qu’il m’a fait découvrir l’univers de l’auteur. Je ne connaissais Karim Berrouka que de nom (un nom souvent lu sur le forum d’actuSf) mais je n’avais jamais poussé la curiosité jusqu’à commander l’un de ses livres. C’est donc le hasard qui m’a fait tomber sur celui-ci dans un rayon de la fnac.
Pour ce qui est de la connaissance de l’auteur je vous laisse découvrir sa page wikipédia ici. Je n’en sais pas plus à son propos que ce qui est disponible sur ladite page.
Mais, revenons au livre. Je vais pitcher : un groupe de punk se réveille un matin dans leur squat parisien et quasiment toute la population de la ville (et du monde ?) est devenu zombie. Ceux qui ne le sont pas encore sont poursuivis par les “infectés” qui les croquent à belles dents et les transforment en zombies par la même occasion. Il est donc bien question d’apocalypse !
Les punk, héros de ce livre, n’ont probablement pas lu le guide de survie en territoire zombie (de Max Brooks), mais ils vont quand même assez bien se débrouiller… ou pas.
Mais que peut la punkitude contre un déferlement de zombies ?
Faire de la musique ? Boire une caisse de bière ? Trancher les zombies avec des crêtes bien aiguisées ?
Vont-ils seulement survivre ?
Je ne dévoilerai pas la fin (ni même le milieu) du livre, mais sachez que les méchants de l’histoire ne sont pas nécessairement ceux qu’on croit. Par contre, ce sont peut-être déjà les méchants d’aujourd’hui.
Et si ce monde zombifié n’était finalement que celui dans lequel nous vivons déjà ?
Au delà du simple délire d’auteur que peut sembler être ce livre, il y a une véritable critique sociale avec des arguments puissants enrobés de jeux de mots et autres formes d’humour.
J’avoue que je ne connaissais rien à l’univers punk avant de lire ce livre… et que je n’en sais pas beaucoup plus après, mais ce n’est pas gênant. Si vous êtes dans mon cas ne vous arrêtez pas à ça. Vous allez juste croiser de ci de là des noms de groupes de musique que vous ne connaitrez pas, mais ça ne change rien à l’histoire (d’ailleurs, je n’ai même pas vérifié s’ils existent vraiment ces groupes).
Le fond est bon et la forme est drôle. Certe, il faut quand même avoir une bonne dose d’humour noir sur soi.
Alors, lisez ce livre et peut-être qu’à la fin vous aussi vous direz : Saint Kropotkine, priez pour nous.

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